Les débats se sont légèrement tendus avec les interventions des élus de l’opposition. « Selon l’Arafer, la jonction va accroître la congestion de la rocade de 5 % dans un sens et de 10 % dans un autre. C’est une dégradation de la circulation. C’est en contradiction avec la ZFE qui propose de réduire le trafic routier », a rappelé Antoine Maurice, élu EELV, avant d’attaquer Jean-Luc Moudenc : « Vous vous enfermez dans l’ancien modèle contre l’écologie et vous défendez l’intérêt privé de Vinci. »
L’écologiste s’est attiré une première réplique de Grégoire Carneiro, vice-président LR en charge de la voirie : « L’Arafer a fait un rapport sans prendre en compte les voies d’entrecroisements. L’avis a été pris en méconnaissance du dossier ». Puis une seconde du maire de Toulouse : « Vos propos à mon égard sont graves. Vous m’accusez de défendre l’intérêt privé de Vinci. Quel serait mon intérêt ? Précisez vos propos. » La question est restée sans réponse, l’intéressé ne souhaitant pas « entrer dans le jeu » du maire sur ce point.