Convention de partenariat entre la Mairie de Toulouse et l’association des Lieutenants de Louveterie – Conseil Municipal du 1er juillet – Hélène Cabanes

A la lecture de la convention en annexe de la délibération, plusieurs éléments nous posent question. 

  1. A partir de quels chiffres, sur quels éléments, vous vous référez, quand vous écrivez dans la convention : « la multiplication des effectifs d’espèces de la faune sauvage que représentent notamment les sangliers, blaireaux et cervidés… ». Il n’est fait référence à aucun diagnostic, aucun comptage précis, cela semble être une impression… 
  2. La convention permet de solliciter l’association départementale des lieutenants de la louveterie, en cas d’urgence, certes, mais dans certaines situations, au lieu de capturer ou de tuer les animaux, il doit être envisagé des solutions alternatives, en lien avec des associations de défense des animaux et de protection de la faune sauvage. La sollicitation de l’association des lieutenants de la louveterie ne devrait être faite qu’en dernier et ultime recours, uniquement dans le cas d’une urgence où l’animal souffre et où il devrait être nécessaire de l’abattre ou dans la situation où il pourrait être un danger pour autrui. 
  3. Vous indiquez que cette association participera « aux études relatives aux déplacements de la grande faune en milieu urbain », est-ce que des associations de protection des animaux seront également associées à ces études ? Quel est l’objectif de ces études ? Qui les mènent ? 
  4. La convention produite en annexe n’offre aucune garantie quant aux techniques de capture ou méthodes de chasse utilisées. Or, nous souhaitons ici rappeler « notre volonté de mettre fin à la pratique du déterrage et des pièges tuants (également appelée “vénerie sous terre”) car cette technique de chasse est d’une extrême cruauté et provoque la destruction des écosystèmes forestiers. »

La présente convention n’est pas suffisamment précise, ne présente pas la procédure applicable dès lors qu’un riverain fait un signalement, nous avons alors la sensation que l’abattage de l’animal demeure l’unique solution et, de plus, elle ne précise pas les techniques de capture ou de chasse utilisées. Pour une ville qui prétend s’enquérir de la condition animale, nous considérons cette délibération et convention trop peu engageante et offrant peu de garanties, nous voterons contre.