[Communiqué] Sobriété énergétique : le plan incohérent et en demi-teinte de Jean-Luc MOUDENC

Jean-Luc MOUDENC a présenté son plan de sobriété énergétique reprenant avant tout des mesures de nature règlementaire prévues par l’Etat. On y retrouve notamment des mesures prises par l’ensemble des grandes villes, dont des obligations règlementaires s’appliquant de fait à toutes les collectivités : la régulation du chauffage à 19°C et la coupure de l’eau chaude sanitaire dans les bâtiments administratifs.

Une avancée positive est l’extinction de l’éclairage public entre minuit et 5h. Thomas KARMANN souligne « le temps perdu sur ce sujet, considérant que toutes les communes autour de Toulouse se sont déjà engagées sur l’extinction de l’éclairage public, une mesure de bon sens ». Isabelle HARDY rappelle par ailleurs que l’extinction nocturne des bâtiments publics avait été mise en place lors du mandat de Pierre COHEN et vivement combattue par Jean-Luc MOUDENC, qui avait fait sa campagne en 2014 avec pour objectif de « rallumer Toulouse », ce qui consistait en réalité à entraîner Toulouse dans la gabegie énergétique.

L’annonce faite de la réduction du service de métro et de téléphérique est un non-sens pour Antoine MAURICE : « Jean-Luc MOUDENC attaque les alternatives à la voiture individuelle, ce qui est complètement contraire aux enjeux du moment ». Ce choix est d’autant plus irresponsable que Jean-Luc MOUDENC s’entête à construire de nouvelles routes [Jonction Est], refuse d’étudier le projet de RER métropolitain et maintenant, il réduit l’offre de transports en commun alors que le réseau ne répond déjà pas aux besoins. Antoine MAURICE souligne que « Toulouse pourrait interdire les panneaux publicitaires lumineux en révisant son règlement local de publicité » – ce qui n’aurait pas d’impact pour les usagers des transports.

D’importants gisements d’économies d’énergie se trouvent dans le secteur du bâtiment. Les élu.e.s écologistes plaident pour une massification de la rénovation thermique des bâtiments publics et des logements. Antoine MAURICE rappelle que « certaines écoles toulousaines sont dans un état déplorable et ce n’est pas 1M€ [comme annoncé] qui va permettre de mener un vrai plan de rénovation globale des groupes scolaires ». S’agissant des logements privés, la collectivité doit être organisatrice, augmenter ses aides et doit solliciter l’Etat. En ce sens, le groupe va faire une proposition de vœu au prochain Conseil de Métropole du 20/10 pour que l’Etat soutienne une proposition de loi permettant la prise en charge complète de la rénovation énergétique des logements.