Sécurité pour une politique de résultats, pas que de moyens

Antoine Maurice souligne que l’augmentation des moyens alloués à la sécurité ne peut être une fin en soi : « Ce qui compte, ce sont les résultats concrets. Or, depuis 2016, à Toulouse, les coups et blessures volontaires ont augmenté de 30%, le trafic de stupéfiants a doublé, et les violences sexuelles ont plus que doublé. Nous ne pouvons pas continuer sur cette voie. »

Nous proposons de renforcer les trois piliers de ce que devrait être une politique de sécurité globale :

  • Exiger de l’Etat qu’il respecte ses engagements en matière d’effectifs supplémentaires pour la Police nationale et la Justice à Toulouse
  • Renforcer la médiation et les politiques transversales de prévention
  • Améliorer la coopération entre l’ensemble des acteurs locaux impliqués

Rapport de développement durable : une communication creuse ?

Pour Hélène Cabanes, le rapport de développement durable de la mairie est « une plaquette promotionnelle, sans indicateurs précis, qui ne permet pas de suivre l’évolution des politiques publiques. » Elle critique également le manque d’avancée concrète en matière de mobilités douces : « Seulement 21 kilomètres de pistes cyclables ont été réalisés en 2023. À ce rythme, nous n’atteindrons jamais les objectifs du schéma directeur cyclable d’ici la fin du mandat. »

Nous demandons des engagements plus clairs et mesurables pour suivre la mise en œuvre des politiques de développement durable.

PLUi-H : vers une densification insincère ?

Romain Cujives critique le Plan Local d’Urbanisme intercommunal et Habitat (PLUi-H), qu’il qualifie d’insincère : « M. Moudenc masque volontairement la densification à venir, probablement par crainte de l’impact sur sa réélection. La construction de 70.000 logements le long des lignes de transports structurants, comme la future ligne C, est annoncée, mais ces projets sont invisibles dans le PLUi-H. »

Il appelle à plus de transparence : « Nous demandons que soit précisé où et comment ces logements seront construits. Nous voulons des projets urbains portés par des opérateurs publics autour des stations de métro, et que les promoteurs soient contraints de construire des logements accessibles aux classes moyennes : nous refusons de les voir chassées de Toulouse par l’inflation immobilière. »

Urbanisme : pas de cadre ni de vision

Isabelle Hardy critique la « politique du chiffre » en matière d’urbanisme, qui, selon elle, « consiste à laisser les promoteurs agir sans cadre ni orientations claires. » Elle cite les exemples des quartiers Barrière de Paris, Minimes Nord, Héraclès et Malepère, où la densification se fait sans commerces, équipements publics ou nouvelles mobilités : « Cette approche non planifiée va à l’encontre de toute volonté de lutte contre l’étalement urbain et dégrade la qualité de vie. »

Elle avertit : « Sans une réelle planification, ce PLUi-H ne permettra pas d’améliorer les conditions de vie des habitants. Au contraire, il renforcera les inégalités sociales et spatiales. »